11 Septembre 2015
Cela ne fait que 10 jours que les cours ont commencé, et il se plaint déjà, je me demande si j'ai bien fait de scolariser mon enfant à St Dominique.
Il supporte plutôt bien l'uniforme scolaire, mais semble plutôt mécontent de l'enseignement qu'on lui dispense (trop de religion à son goût), et de sa relation avec les professeurs.
Afin de me plonger un peu mieux dans son univers, j'ai trouvé un article de presse relatant l'expérience d'une femme qui a scolarisé son fils dans une école privée catholique. il se trouve qu'elle a écrit un roman. Je pense en faire l’acquisition dans les jours à venir.
Au cœur d'un collège catholique, une mère raconte l'année scolaire cauchemardesque de son fils. Derrière les valeurs chrétiennes revendiquées par l'établissement, une autre réalité apparaît. Ce récit en rapporte les faits et gestes.
Septembre 2012 : T., 13 ans, fait sa rentrée en classe de 4ème dans un collège catholique des beaux-quartiers. C'est sa troisième rentrée dans cet établissement. Après une première année supportable et une deuxième plus difficile, cette dernière année va ressembler à un enfer.
Tout avait pourtant bien commencé. Le collège se présentait comme un lieu ouvert et accueillant, où apprentissage se conjuguait avec plaisir et modernité. On y vantait l'attention portée à chaque élève. Des arguments auxquels la mère de T. est particulièrement sensible : son fils, dyslexique, connaît quelques difficultés scolaires.
Mais au fur et à mesure des semaines et des mois qui passent, la bonté et la charité chrétiennes vont montrer un autre visage : humiliations, punitions injustes ou excessives, professeurs psychorigides, communication désastreuse, devoirs et contrôles pléthoriques... Un gouffre sépare les promesses et la réalité.
C'est sur un ton vivant et enlevé que Véronique de Bure raconte cette année particulière, choisissant l'humour ou l'ironie pour raconter des épisodes parfois tragiques.